Le capricorne asiatique présente deux variantes qui se distinguent par la couleur des taches sur les élytres. Le nombre et la répartition des taches peuvent également varier.
A: Individus avec 20 à 30 taches blanches ¶
En Chine, on rencontre des individus avec des taches blanches sur Acer, Populus, Salix, Melia, Morus, Prunus, Pyrus robinia pseudoacacia et Ulmus. Aux États-Unis, cette variante a également été observée sur Aesculus, Fraxinus, Hibiscus, Betula et Acer negundo.
Jusqu'à présent, seuls les individus à taches blanches étaient connus en Europe, avec 20 à 30 taches plus larges dans le tiers antérieur des élytres, comme c'était le cas à Winterthour (canton de Zurich) et Brünisried (canton de Fribourg).
B: Individus avec de nombreuses taches blanches ¶
C: Individus ne présentant presque aucune tache blanche ¶
Dans la zone d'infestation de Berikon (AG), on a observé des individus qui semblaient presque noirs à première vue et qui n'avaient que quelques très petites taches blanches. Les plus grandes taches au niveau de l'épaule étaient souvent absentes chez ces individus ou n'étaient que très faiblement colorées.
D: Individus avec 20 à 30 taches jaunes ou dorées ¶
À Marly (FR), la majorité des individus étaient tachetés de jaune ou jaune doré. Le nombre de taches variait entre 20 et 30. Ce sont principalement les femelles qui présentaient ce type de taches, alors que de nombreux mâles étaient tachetés de blanc. Génétiquement, aucune différence basée sur la couleur n'a pu être établie.
Dans la littérature, cette variante est également connue en Chine (sur Acer nobilis). Certaines espèces d'arbres chinoises sont également présentes à Marly.